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Éditorial novembre 2023 : Un moment pour faire mémoire.

Chers amis, nous voici déjà presque arrivés à la fin de cette année 2023. En ce mois de novembre, j’aimerais méditer avec vous sur la notion d’héritage culturel que nous rappelle indirectement la fête de la Toussaint. Cet événement, empreint de solennité et de recueillement, nous invite à une introspection profonde sur les liens qui nous unissent à ceux qui nous ont précédés, et sur le devoir de mémoire qui incombe à notre génération et à celles à venir.

La Toussaint, au-delà de sa dimension spirituelle et religieuse, est un moment privilégié de communion avec notre passé, avec nos ancêtres qui ont façonné de leurs mains et de leurs esprits le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est un temps de reconnaissance et de gratitude envers ces hommes et ces femmes qui, à travers les âges, ont transmis leurs valeurs, leurs savoirs et leurs traditions, contribuant ainsi à l’édification de notre patrimoine culturel commun. En ce sens, la Toussaint est un appel à la responsabilité et au devoir de préserver et de transmettre cet héritage inestimable. oui, la notion de transmission est au coeur de cette fête en ce sens que cette notion est au fondement de la tradition. Notons d’ ailleurs que le mot « tradition » tire son origine du verbe latin « tradere » qui signifie « transmettre ». Nous vivons dans un monde en perpétuelle mutation, un monde où l’instantanéité et la nouveauté sont souvent privilégiées au détriment de la tradition et de la mémoire. Dans cette course effrénée vers le progrès, il est de notre devoir de ne pas oublier d’où nous venons, de ne pas négliger les fondations sur lesquelles notre société repose. Car, en définitive, c’est en puisant dans notre passé, en honorant nos ancêtres et en préservant notre héritage culturel que nous pourrons bâtir un avenir serein et prospère. Notre époque très troublée en est la démonstration la plus certaine. L’ oubli du passé entraîne sa répétition y compris dans l’ horreur.

Rendre hommage à nos prédécesseurs, c’est reconnaître leur rôle dans l’histoire et dans la construction de notre identité collective. C’est aussi admettre que nous sommes les dépositaires temporaires d’un patrimoine qui nous dépasse, d’un patrimoine que nous avons le devoir de protéger et d’enrichir pour les générations futures. En ce sens, la fête de la Toussaint est une invitation à l’humilité, à la reconnaissance de notre dette envers ceux qui ont pavé le chemin sur lequel nous marchons aujourd’hui et sans lesquels nous ne serions pas grand chose. Tout, y compris notre belle langue française, s’ effondrerait si nous ne pouvions conserver la mémoire de l’ origine des choses. Notre langue ne tire t’ elle pas son origine, entre autres, du latin et du grec anciens ?

Une société qui oublie ses racines et néglige son héritage culturel est une société amnésique et une société en perte de repères et d’identité. Il est impératif de cultiver la mémoire collective, de valoriser notre patrimoine sous toutes ses formes, qu’il soit artistique, littéraire, historique ou spirituel. C’est par cette démarche de préservation et de transmission que nous pourrons assurer la pérennité de notre culture et renforcer le lien social qui unit les membres de notre communauté.

En ce mois de novembre, prenons donc le temps de nous recueillir, de rendre hommage à nos ancêtres et de réfléchir au legs que nous souhaitons laisser aux générations à venir. Faisons de la mémoire et de la préservation de notre héritage culturel une priorité, afin de bâtir une société qui, tout en regardant vers l’avenir, sait d’où elle vient et valorise les trésors du passé. C’est à ce prix que nous pourrons nous inscrire dans la continuité de l’histoire, en tant qu’individus et en tant que communauté, et œuvrer ensemble pour un avenir empreint de sens et de sagesse.

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