
Il y a des Cardinaux faits d’un bois traditionnel et qui n’hésitent point à préfacer un ouvrage contestant la réforme liturgique issue du Concile Vatican II. C’est avec joie que je pris connaissance de cette nouvelle récemment.
Son Eminence le Cardinal Burke, figure emblématique de la résistance dans l’Église, s’est courageusement associé à la réédition d’une analyse remarquable de justesse qui avait vu le jour en 1969 : le Bref examen critique du Nouvel Ordo Missae, initié par les Cardinaux Ottaviani et Bacci. Ce document avait, à son époque, évoqué sans ambages les risques d’une refonte liturgique cherchant trop à s’adapter aux évolutions du monde contemporain. J’ en ai déjà parlé dans un de mes articles précédents.
L’ excellent Jean-Pierre Maugendre, leader de Renaissance catholique et ancien dirigeant émérite du Mouvement de la Jeunesse Catholique de France, a été l’artisan de cette réédition, considérant sa pertinence dans le contexte actuel. Cyril Farret d’Astiès, quant à lui, livre une introduction instructive sur l’évolution de la messe romaine, donnant ainsi une perspective historique sur les enjeux du Novus Ordo.
En revenant sur les origines de ces changements, les abbés Barthe et Campo offrent une lumière sur les coulisses de ces modifications, mettant en avant les manœuvres subtiles d’un groupe déterminé de réformateurs qui ont tout simplement démoli le rite antique de la Sainte Messe. Afin de fournir un contexte solide, l’ouvrage inclut des références essentielles : des textes extraits du Concile de Trente ainsi que des morceaux choisis de l’encyclique Mediator Dei de Pie XII, reflétant les principes fondamentaux de la doctrine catholique de toujours.

Ce nouvel ouvrage, un condensé d’histoire, de critique et de théologie, est disponible à la boutique de Renaissance catholique. Il est un témoin silencieux, mais puissant, de la résilience de la foi face aux vents changeants du temps. La préface du Cardinal Burke donne à cet opuscule une dimension supplémentaire, renforçant l’importance de la tradition et du respect des rites ancestraux au sein de l’Église. Sa contribution est une preuve supplémentaire de son engagement inébranlable en faveur de la préservation de la vérité et de la tradition. Merci à Son Eminence le Cardinal Burke pour sa sainte audace ! Merci à Monsieur Jean-Pierre Maugendre pour son énergie !