
Le monde de la musique a été témoin très récemment d’une attaque directe et infondée contre l’une des icônes de la chanson française. La récente critique acerbe de Juliette Armanet à l’encontre de la légendaire chanson « Les Lacs du Connemara » de Michel Sardou a soulevé plus qu’une simple vague d’indignation. Oser qualifier cette œuvre intemporelle, qui transcende les générations et les clivages sociaux, de « sectaire » et « de droite » est non seulement une interprétation erronée mais témoigne également d’une méconnaissance flagrante du patrimoine musical français.
Est-il nécessaire de rappeler que « Les Lacs du Connemara » est un hymne qui rassemble ? Sa mélodie, ses paroles, et l’énergie qu’elle dégage ont toujours été sources d’unité. Les salles de mariage, les bals populaires et les fêtes familiales en sont témoins : cette chanson rassemble tout le monde, quels que soient leurs âges, leurs convictions politiques ou leur statut social. Il est donc absurde de la cataloguer si rapidement et si grossièrement.
Il est particulièrement ironique que Juliette Armanet critique un artiste qui a su, par son talent, créer une chanson aussi universelle. Peut-être devrait-elle aspirer à toucher un public aussi vaste avec sa propre musique avant de jeter des pierres. Lorsque des journalistes éminents comme Régis Le Sommier pointent du doigt le manque flagrant de culture musicale derrière de telles déclarations, on ne peut que s’interroger sur l’objectif réel de cette attaque… Quand on ne parvient pas à briller par soi-même, il faut bien tenter de faire parler de soi en salissant les grands, n’ est-ce pas madame Armanet ?
Quoi qu’il en soit, Sardou n’a pas besoin d’être défendu. Sa musique parle d’elle-même et continuera de résonner bien au-delà de ces controverses éphémères car elle appartient déjà au patrimoine historique de la France.
Alors, pour ma part, je souhaite diffuser cette merveille de la chanson française. A bientôt !