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Palestrina : Les splendeurs de la paix dans l’harmonie.

Palestrina - Les splendeurs de la paix dans l'harmonie

Permettez-moi de mettre en valeur celui que je considère comme le plus grand maître de la musique du XVIè siècle, celui qui porta à son plus haut sommet de perfection la polyphonie grégorienne et lui donna ses lettres de noblesse et d’ immortalité, enfin, celui qui exalta parfaitement la romanité au sein de toute son oeuvre : Giovanni Perluigi da Palestrina.

Né en 1525 dans les Etats Pontificaux, dans la ville qui lui donna son nom, c’ est à Rome qu’il quitta ce monde à l’ âge de 69 ans en 1594. Ayant eu une enfance très religieuse et ayant perdu sa maman à l’ âge de onze ans, il devint enfant de choeur de la prestigieuse basilique Sainte-Marie Majeure. Il sera fort heureusement formé dans la scola de cette basilique et fera partie de son choeur.

En 1544, il devient organiste et maître de chapelle à la cathédrale Saint Agapit.

Sept ans plus tard, en 1551, c’est le couronnement : le Pape Jules III nomme Palestrina à la direction du choeur pontifical de la Basilique Saint Pierre de Rome.

Palestrina va s’ appliquer à mettre en oeuvre les directives décidées par le Concile de Trente : intelligibilité des paroles et mélodie en rapport intime avec le texte dans le but de glorifier la majesté de Dieu.

Successeur du merveilleux Josquin des Prés qui fut le dernier maître de la polyphonie médiévale, la musique de Palestrina est fondée entièrement sur la monodie du chant grégorien. Il écrivit au total 104 messes de 4 à 8 voix dont 43 sont architecturées justement sur un cantus firmus comme, par exemple, sa messe « Ecce Sacerdos Magnus » dont voici le lien sur Youtube : 

Palestrina est la manifestation de la manière sublime dont la réforme tridentine avait pris soin d’ exalter la liturgie dans un esprit fidèle à la Tradition. On ne peut que regretter la réforme liturgique du Concile Vatican II et ses applications catastrophiques dès lors que l’on écoute Palestrina. Car il est vrai que depuis la publication du Novus Ordo Missae de 1969, la liturgie ressemble plus à un cirque idiot de mauvais goût qu’ à un hommage au Dieu qu’ elle devrait louer…

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